Un phénomène culturel aux multiples visages
L'écho historique
La révélation
Le traumatisme
La dérive
As-tu regardé SNK ?
Regardais-tu des animés avant SNK ?
Regardes-tu des animés régulièrement ?
SNK est-il différent des autres animés selon toi ?
Selon toi, SNK peut-il traumatiser ?
Comment vois-tu le personnage d'Eren ?
« Quand j'ai vu ces titans... j'ai revu la guerre »
Mon petit-fils m'a montré cet animé. Je ne connaissais rien à ces dessins japonais, mais il insistait tellement...
Quand j'ai vu les premiers épisodes, mon cœur s'est serré. Ces murs... cet enfermement... cette peur de l'autre.
Les brassards... les ghettos... la déshumanisation. J'ai tout reconnu. Ce que j'avais fui enfant, cette œuvre me le montrait à nouveau.
1943. J'avais 5 ans quand nous avons dû fuir. Les bombardements, les cris, la peur dans les yeux de ma mère...
SNK n'est pas qu'un divertissement. C'est un témoignage. Une mise en garde. L'histoire qui se répète sous nos yeux, sous une autre forme.
« Cette œuvre a brisé la barrière du divertissement. Elle raconte l'histoire. Notre histoire. »
« Je méprisais les animés... jusqu'à ce jour »
Les animés ? Des dessins pour gosses. C'est ce que je pensais. Mes potes qui regardaient ça, je les comprenais pas.
Puis SNK est arrivé. Partout sur Twitter, Instagram, TikTok. Impossible d'y échapper. « T'as pas vu SNK ? » C'était devenu la question du siècle.
J'ai cédé à la pression sociale. Premier épisode, par curiosité. Et là... choc.
La réalisation technique, la bande-son épique, l'animation fluide des combats. Je m'attendais pas à ça. C'était cinématographique.
Mais c'est le scénario qui m'a vraiment retourné. La maturité politique, les questions morales complexes, la déconstruction du héroïsme...
Ce n'était pas un animé pour enfants. C'était du niveau de Breaking Bad, Game of Thrones. Voire mieux sur certains aspects.
« SNK a détruit mes préjugés. Maintenant je regarde des dizaines d'animés. J'avais tort depuis le début. »
« Je n'arrive plus à dormir... »
Ça passait partout sur TikTok. Les edits de titans, les compilations épiques. Mes potes en parlaient tout le temps à l'école.
J'ai commencé à regarder. Le premier titan colossal qui apparaît... j'ai sursauté. C'était énorme, terrifiant.
Les titans qui mangent les gens... j'ai jamais vu ça. C'était violent. Très violent. Même les gentils mouraient.
Cette nuit-là, j'ai fait un cauchemar. Un titan géant arrachait le toit de ma maison. Je me suis réveillé en sueur.
Maintenant j'ai peur. Peur dans ma chambre. Peur à l'école. Et si les murs ne suffisaient pas ? Et si personne n'était en sécurité ?
« Papa dit que c'est qu'un dessin animé. Mais moi, je le vois encore quand je ferme les yeux. »
« Eren a raison. Il fait ce qui doit être fait. »
Enfin un personnage qui comprend. Eren ne se laisse pas faire. Il prend sa revanche. C'est ça être un homme.
Les femmes de SNK sont faibles comparé à Eren. Mikasa est juste une simp pathétique. Eren EST le héros.
Exactement frère. La société nous rejette mais Eren nous montre la voie. Violence justifiée.
Eren protège son peuple. C'est du nationalisme pur. Nous devons faire pareil. Protéger notre race.
SNK valide tout ce qu'on dit. Le fascisme c'est la solution. Eren le prouve.
Les "critiques" qui disent que SNK déconstruit le fascisme sont des moutons. Isayama célèbre Eren. Point final.
Je passe mes journées sur ces forums maintenant. Vous êtes les seuls à comprendre. Le monde extérieur est hostile.
Chambre d'écho... Chambre d'écho... Chambre d'écho...
[ ENFERMEMENT MENTAL COMPLET ]
Cette interprétation toxique déforme complètement l'œuvre. SNK déconstruit le fascisme, ne le célèbre pas. Eren n'est pas un héros, mais un avertissement.